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GIRLY RÉALITÉ
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Un soir, alors que j’essayais de dormir, je me suis dit : « j’aimerais être une fille ! ». Drôle d’exclamation, puisque apparement j’en suis une : j’ai les attributs corporels féminins, on m’a toujours dit « elle », on m’a donné un prénom « de fille », je porte des jupes et des talons, j’adore le rose, j’ai joué longtemps à la Barbie,…

 

Le féminin est donc régi par des normes, des règles, auxquels il faut obéir, pour être sûre de bien être une fille et pas une tarte aux pommes, un chat, ou une théière.

 

Mais que se passe-t-il lorsqu’on obéit trop aux normes ? Tentons l’expérience avec les projets suivants. Essayons de jouer avec les clichés du féminin ! Dépassons les frontières du genre, pour peut-être arriver dans un nouveau territoire : celui du mauvais goût...

Trop n’est pas trop, more is more. C’est ainsi que j’envisage ma collection.

Une accumulation de clichés et une accumulation de matières, de couleurs, de motifs, pour jouer avec les normes d’une certaine forme de féminité : la bimbo girly, sorte de Barbie de la vraie vie, très fille, très femme, très « féminine ». 

On retrouve des vêtements minis et moulants, des talons hauts et des volants, des motifs fleuris et du léopard, du rose et du violet, et beaucoup, beaucoup d’accessoires, par ailleurs essentiels dans cette construction de la féminité.

Le jeu continue avec des accessoires venant s’intégrer aux vêtements : les bretelles deviennent des boucles d’oreilles, les poches deviennent des sacs,... les fonctions se perdent ou se transforment, le vêtement devient ludique.

Tout comme les clichés, les matières aussi sont recyclées : l’industrie de la mode étant la deuxième plus polluante derrière celle du pétrole, ce n’est pas parce qu’on parle d’accumulation qu’il ne faut pas faire attention, bien au contraire.

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